Cinq anciens chefs d’Etat sont nommés comme des facilitateurs dans la situation sécuritaire qui se dégrade dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Cette est une résolution est issue du 2ème sommet conjoint de la Communauté de l’Afrique de l’Est ( EAC ) et de la Communauté de développement et de l’Assemblée Australe ( SADC ), tenu lundi dernier par visioconférence.
Parmi ces anciens chefs d’Etat figurent notamment; Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria ; Uhuru Kenyatta, ancien président Kenya ; Kgalema Motlanthe, ancien président de l’Afrique du Sud, Catherine Samba Panza; ancienne présidente de la République centrafricaine et Sahle-Work Zewde, ancien président de l’Éthiopie.
Ces 5 facilitateurs procéderont à leur tour à la désignation d’un médiateur qui va remplacer le président angolais João Lourenço, qui a renoncé à la médiation pour se concentrer à ses nouvelles fonctions du président en exercice de l’Union africaine.
« Il a su porter avec courage et constance un processus délicat, ouvrant des espaces de dialogue à des moments où l’espoir semblait vaciller », a dit le président congolais Félix Tshisekedi qui a pris part à ce rendez-vous, rendant hommage au président angolais João Lourenço.
Tshisekedi estime également qu’il est impérieux : « que les engagements sui avaient été pris lors de ce sommet ainsi que ceux issus de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies soient pleinement mis en œuvre: un cessez-le-feu immédiat et un retrait total, vérifiable et durable de toutes les forces étrangères de notre territoire »
Malgré ces multiples réunions des organisations régionales et internationales, les rebelles du M23-AFC continuent leur progression contrôlant ainsi les coins stratégiques dans l’Est de la RDC.
Matthieu BEYA