Dans une lettre datée du vendredi 04 juillet 2025, le ministre provincial en charge de l’Education, Formation professionnelle et Innovation technologique, Justin Iyolo, a annoncé la suspension du President de l’
Asociation Nationale des Parents d’élèves et des étudiants du Congo ( ANAPECO ) de la province éducationnelle de Kutu ainsi que de son adjoint pour tentative de corruption autour de l’Examen National de Fin d’Etudes Primaires ( ENAFEP ).
Cette décision intervient après la compilation de preuves « accablantes » que le ministre dit détenir en main propre.
« J’ai en main la preuve tangible ( ventilation collective ENAFEP 2025 de la sous-division de Kutu 4 du 20/ 06 2025 en annexe) sur tentative de corruption organisée par le president de l’ANAPECO/KUTU 4 et son vice, lors de l’Examen National de fin d’études primaires 2025, foulant au audacieusement au pied la gratuité de l’enseignement primaire qui jusqu’ici resté constitutionnelle et non négociable. Ce faisant, en réaction contre cette antivaleur et ce crime anticonstitutionnel, j’exige sans tarder, le limogeage de ces deux malfrats qui doivent être remplacés par une nouvelle équipe après élection bien-sûr. » lit-on dans cette correspondance du ministre Iyolo.
Par ailleurs, il demande aux autorités judiciaires et du secteur de l’enseignement primaire de s’employer pour faire respecter cette décision.
« Enfin, tous les OPJ et les chefs de centres ayant administré et encadré ces épreuves à Kutu-Ville étant associés, je demande respectivement au REDUC, au proved, à l’IPP ainsi qu’aux coordonnateurs provinciaux, chacun dans sa gestion de les suspendre dès la réception de la présente avec ouverture d’une action disciplinaire qui sera clôturée par une sanction exemplaire, afin que nous avancions vers la lutte concrète contre les antivaleurs, notre combat de tous les jours, tout en interdisant à l’ANAPECO KUTU 4 de s’immiscer dans l’organisation et l’encadrement des épreuves certificatives 2025 », poursuit la lettre.
Cette série de mesures s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les antivaleurs dans le secteur de l’éducation et de la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire au Mai-Ndombe.
Abdias SHINGA