La guerre d’agression menée par le Rwanda et ses supplétifs du M23 en République Démocratique du Congo a des conséquences nuisibles, particulièrement pour des personnes vivant avec handicap. Dans les zones occupées, elles sont victimes des viols, des meurtres et des violences extrêmes, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Indignée, la ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap et Autres personnes vulnérables ( PVH-APV ), a déploré cette situation qui ne fait que s’empirer.

« Les personnes vivant avec handicap sont parmi les plus grands victimes de ce conflit. Nous déplorons les viols de plus de 19 femmes handicapées et la perte tragique de nombreuses vies dans cette communauté », a-t-elle dénoncé.

Par ailleurs, la ministre a rappelé la violation de la résolution 2475 des Nations Unies, qui appelle à la protection des personnes handicapées dans les conflits armés.

« La communauté internationale ne peut rester silencieuse. Elle doit se mobiliser pour soutenir les populations sous occupation et condamner fermement ces actes barbares commis par le Rwanda », a-t-elle fait remarquer.

A cet effet, Irene Esambo a lancé un appel à la Cour Pénale Internationale ( CPI ) pour mener des enquêtes sérieuses afin de sanctionner les auteurs de ces forfaits.

« J’en appelle à la Cour Pénale Internationale pour qu’une enquête sérieuse soit ouverte sur ces crimes. Les responsables doivent être identifiés et sanctionnés. Les Nations unies ont également la responsabilité de reconnaître ces violations graves et d’agir en conséquence », a-t-elle déclaré.

La poursuite des exactions de la coalition M23/AFC continue à aggraver la crise humanitaire dans la partie orientale de la RDC, et la communauté internationale a opté pour de simples déclarations qui jusque-là n’apportent aucun soulagement pour la population sous occupation.

Akim MBAMBA

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