La Ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a conduit une série d’échanges stratégiques, mardi 15 avril à New York, avec plusieurs représentants permanents des États membres du Conseil,apprend-t-on ce mercredi.
« Il est crucial que le Conseil de sécurité prenne la pleine mesure de la gravité de la situation à l’est de notre pays », a-t-elle insisté lors de cette rencontre au pays de Donald Trump.
Au cours de cette mission diplomatique, la cheffe de la diplomatie congolaise a notamment rencontré les ambassadeurs de la Chine, des États-Unis, du Qatar, du Royaume-Uni et de la France, Jérôme Bonnafont, qui assure actuellement la présidence du Conseil. Des échanges approfondis ont également eu lieu avec les membres du Groupe A3+1 représentant le continent africain, à savoir l’Algérie, la Sierra Leone et la Somalie.
Trois points essentiels ont structuré ces entretiens bilatéraux : la détérioration continue de la situation sécuritaire dans l’Est, la coordination des efforts de paix tant au niveau régional qu’international, et l’évaluation concrète de la Résolution 2773. Adoptée à l’unanimité il y a six semaines, cette résolution engage la communauté internationale à renforcer son soutien aux processus de paix dans la région.
« Nous devons aller au-delà des engagements verbaux. Le peuple congolais attend des actes forts », a-t-elle martelé.
Cette rencontre est intervenue en marge de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la région des Grands Lacs.
La République Démocratique du Congo multiplie les démarches diplomatiques pour alerter la communauté internationale sur la dégradation sécuritaire dans sa partie orientale.
Siméon TUENDELE