Le Ministre natioanl du Tourisme, Didier M’pambia, a effectué ce lundi 24 février, une visite de travail au Musée National d’Inongo, dans la province du Mai-Ndombe. Sur place, il a eu des échanges fructueux avec les agents et cadres.Devant le ministre, le personnel du Musée National d’Inongo a fait des doléances relatives à leurs conditions socio-professionnelles.
« Bien qu’ayant supporté des difficultés, la plus grave est celle de notre non alignement à la paie de janvier 2025. Ce non alignement est illégal, car nous n’avons reçu aucun document supprimant le Musée National d’Inongo. Dans la même optique, nous rencontrons également une autre difficulté liée au paiement du loyer qui se lève à 300 dollars », ont-ils indiqué dans leur déclaration commune.
Bien avant, ils ont fait un rappel historique de la création du Musée National d’Inongo dans le Mai-Ndombe.
« S’agissant du Musée dont vous visitez en ce jour, remonte en sa création de la décision n°40/02 du 22 août 2022. Par la décision 045/09/août 2023, 23 agents ont été engagés, dont 18 hommes et 5 femmes .En juillet 2023, ils ont été budgétisés », ont-ils rappelé.
Attentif à toutes ces préoccupations, le patron du tourisme en République Démocratique du Congo, a rassuré de porter haut leur voix pour des solutions idoines.
« Je ferai le porte-parole des agents ici, nous allons être votre avocat, en tant que fils du terroir et dans cet esprit que je vais défendre mes frères et sœurs victimes des injustices, je transférerai vos doléances à madame la Ministre natioanle de la culture, des Arts et Patrimoine, Yolande Elebe, qui devait venir avec moi dans le même avion, mais les contraintes professionnelles ne lui ont pas permis Malgré cela, elle reste informée de tout ce qui se passe ici », a-t-il rassuré.
Les revendications des agents du Musée National d’Inongo porte notamment sur le manque de frais de fonctionnement, l’absence des moyens de formation pour les agents et le manque de moyens logistiques.
Face à toutes ces difficultés, le Musée National d’Inongo, symbole de la culture congolaise, évolue comme un enfant abandonné dans la rue. Le gouvernement central est appelé à intervenir pour assurer la pérennisation de ce bijou.*
Joseph SAMWAKA, Orman BOLA, Abdias SHINGA et Life MPUTUNGOLO