Dans un communiqué diffusé sur le réseau social X, le ministère belge des Affaires étrangères a exprimé sa « grande déception » et son « incompréhension totale » suite à la condamnation de Jean-Jacques Wondo, expert militaire belge d’origine congolaise. Pour le gouvernement belge, cette décision est d’autant plus préoccupante qu’elle repose sur « la faiblesse des éléments présentés » lors des audiences et « l’absence manifeste de preuves crédibles ».
Il convient de rappeler que la Cour militaire de Kinshasa a confirmé, le lundi 27 janvier 2025, la peine de mort infligée en septembre 2024 à Jean-Jacques Wondo, accusé de participation à une tentative de coup d’État en République Démocratique du Congo (RDC).
Face à cette décision, la Belgique a pris la mesure de rappeler temporairement son ambassadeur à Kinshasa pour des consultations. Parallèlement, l’ambassadeur de la RDC à Bruxelles a été convoqué pour exprimer les « vives préoccupations » du gouvernement belge.
Jean-Jacques Wondo, condamné à mort aux côtés de plusieurs autres coaccusés, est accusé d’implication dans une tentative de coup d’État survenue en mai 2024 dans la capitale congolaise. Depuis le début de cette affaire, la Belgique a exprimé ses inquiétudes concernant la levée du moratoire sur la peine de mort en RDC, réaffirmant son opposition à l’application de cette sanction capitale.
Matthieu BEYA