Le territoire de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe est un espace de vie sociale où l’on trouve une diversité ethnique. Dans cette partie de la province du Mai-Ndombe, l’on trouve les tribus d’autres provinces, notamment les Swahili, les Mongo, les lubas, les Nekongo. Plus loin, il y a également des gens venus d’autres pays comme les congolais de la République du Congo-Brazzaville.

Cette harmonie sociale est malheureusement menacée par les clivages politiques de certains leaders du coin. Au lieu de prêcher la cohésion sociale, certains acteurs politiques préfèrent alimenter les conflits en utilisant leurs militants comme des marionnettes pour s’attaquer à d’autres leaders. Un comportement qui crée la disharmonie parmi les populations locales.

Ce constat a été fait le samedi 08 mars 2025, par l’un de nos reporters, lors d’une itinérance de Madame Naomie Bisaka, la femme du député provincial David Bisaka, qui a séjourné dans cette partie du pays, du vendredi 07 mars au 10 mars 2025, pour la célébration de la journée de la femme avec les mamans de Kwamouth.

Pendant sa tournée du samedi 08 mars dernier, des jeunes filles et mamans se réclamant du député provincial Moïse Makani se sont infiltrées dans la foule pour lancer des provocations et quolibets avec des chansons vulgaires.

« Bozo peser te, solo » traduit en français « vous ne valez rien », scandaient-elles en s’adressent au cortège de Madame Naomie Bisaka.

Ce comportement du reste « barbare » n’est rien d’autre que le fruit des conflits politiques qui ne résolvent aucun problème dans le territoire de Kwamouth.

Alors que Kwamouth fait déjà face à des conflits interethniques entre les Teke et Yaka, certains leaders du terroir préfèrent créer des camps politiques qui malheureusement menacent le vivre-ensemble de la population.

Face à cette situation, les leaders politiques sont appelés à la responsabilité. Ils doivent prêcher la cohésion sociale même si chacun peut toutefois avoir ses convictions politiques.

Abdias SHINGA

By admin