La ville d’Inongo, chef-lieu de la province du Mai-Ndombe est réputée d’accueillante et vitale pour les différentes communautés qui fréquente nt cette partie de la République Démocratique du Congo,
Elle s’étend sur une superficie de plus de 24 000 km² et est située sur les rives du Lac Mai-Ndombe, à environ 150 km de Kinshasa. Cette ville portuaire représente un axe stratégique et commercial majeur de la région.

Anciennement intégrée dans la province du Bandundu jusqu’en 2015, Inongo jouit aujourd’hui d’une position géographique privilégiée, en bordure d’un des plus grands lacs de la RDC, le Lac Mai-Ndombe, autrefois connu sous le nom de Lac Léopold II à l’époque coloniale. Ce lac, qui s’étend sur 150 km de long et 50 km de large,d’après plusieurs sources , constitue une ressource précieuse en termes de pêche et de transport fluvial. Ce lac demeure également un élément clé de l’économie locale.
Le climat tropical humide d’Inongo et la qualité de ses sols argilo-sablonneux en font une région particulièrement favorable à l’agriculture. Grâce à ses terres agricoles et un relief relativement plat, Inongo est un centre névralgique pour les cultures vivrières et commerciales, telles que le riz, le manioc et d’autres plantes alimentaires. En outre, les eaux abondantes du Lac Mai-Ndombe et des rivières telles que Lokoro, Botwala, Bowele, Lobeke et Mpongoboli, ce sont des atouts majeurs pour l’irrigation et le transport fluvial.

Inongo, le point central de Mai-Ndombe
Il faut savoir que la ville de naissance de Mpolo Maurice est composée de trois communes principales : Bonse, Mpolo et Mpongonzoli. Elles sont au cœur des activités commerciales, agricoles et culturelles, facilitant les échanges entre les différentes communautés de la région du Mai-Ndombe.
Au-delà de ses caractéristiques géographiques et historiques, Inongo demeure un point central pour la province du Mai-Ndombe, un carrefour d’échanges, et un symbole de la résilience et de la vitalité des communautés locales et celles qui viennent de tous les horizons. Aujourd’hui, la ville poursuit son développement, cherchant à valoriser son potentiel touristique, économique et environnemental, tout en préservant son riche patrimoine culturel.
Inongo a également une histoire marquée par son rôle central dans l’exploitation du caoutchouc et du copal pendant la période coloniale sous l’État indépendant du Congo et le Congo Belge. À l’époque, ce territoire faisait partie du Domaine de la Couronne, propriété privée du roi Léopold II de Belgique.
Matthieu BEYA et Orman BOLA