Le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa ( APK ), Godé Mpoyi Kadima a animé le mercredi 24 mai, à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication ( IFASIC ), une conférence-débat au tour du thème « efficacité de l’assemblée provinciale dans la gestion de la ville de Kinshasa »

Devant le corps scientifique et les étudiants de cet Alma Mater, le professeur Godé Mpoyi a commencé par faire un balisage historique et a donné un éclaircissement sémantique de la gestion

« J’aimerai dès l’entrée de jeu définir la gestion pour éviter de confusion. En effet, la gestion est l’usage rationnel des ressources disponibles. Donc, on comprend qu’on ne peut parler de la gestion que, s’il y a présence des ressources; qui peuvent être matérielles, financières, humaines et il faut ajouter le temps », a dit le professeur Godé Mpoyi

Et d’ajouter : « Entre 1960 et 1966, l’assemblée provinciale de Kinshasa s’appelait conseil territorial et régional de Léopold Ville. Et, le gouvernement provincial avait la suprématie sur l’assemblée provinciale. Ce n’est qu’en 2006 que la tendance a été renversée avec l’actuelle constitution. Législateur accorde cette fois-ci le pouvoir à cette assemblée provinciale en l’instituant comme un organe délibérant de la province qui contrôle le gouvernement provincial et qui légifère par voie d’édit ( art 197 de la constitution ) »

Dans le même ordre d’idée, le numéro 1 de l’assemblée provinciale de Kinshasa a démontré quelques actions réalisées par cette première institution de la province.

« Avant de nous juger, il faut connaître les attributions de l’APK, car la compétence est d’attribution. S’il faut comparer notre législature à celle qui nous a précédée, il y a un écart criant. Nos prédécesseurs ont légiféré 12 édits après avoir dirigé pendant autant d’années. Nous par contre, nous sommes à 25 édits dans 4 ans d’exercice du pouvoir. Quant au contrôle des finances publiques, il faut savoir que nous sommes parmi ceux qui ont réactivé l’Inspection Générale des Finances ( IGF ) et nous félicitons les actions menées par cette gendarmerie financière » a t-il poursuivi

Bien avant lui, le professeur Jean-Claude Matumweni, doyen de la faculté de communication à l’Ifasic et spécialiste en communication sociale, était intervenu sur le thème « stratégie de communication dans une ville poly-configurée et gentrifiée ».

A. SHINGA

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