Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est rendu à la Société de production des permis de conduire (SPC), dans la commune de la Gombe, à Kinshasa ce mardi 13 mai. Une visite qui marque l’implication directe du Chef de l’État dans le suivi des réformes administratives.

Accueilli par la Première ministre Judith Suminwa, le vice-Premier ministre en charge des Transports Jean-Pierre Bemba, ainsi que le Directeur général de la SPC, le Président Tshisekedi a découvert le fonctionnement de ce guichet unique, partenaire de la Commission nationale de délivrance des permis de conduire (CONADEP).
Le parcours du requérant a été détaillé devant les autorités. « Chaque candidat est d’abord reçu dans la salle de constatation où il précise le type de véhicule concerné par sa demande », a expliqué un agent de la SPC. Ensuite, il se rend au guichet bancaire intégré pour s’acquitter des frais de 18 dollars américains.

La première étape de l’évaluation consiste en un test théorique sur ordinateur. « Le candidat doit répondre à 20 questions, avec 30 secondes par question », a indiqué le Directeur général de la SPC. « Un minimum de 12 bonnes réponses est requis pour accéder à l’épreuve pratique. »
Cette deuxième phase se déroule sur un simulateur de conduite. Une innovation technologique que le Chef de l’État a lui-même expérimentée. Selon le DG de la SPC, « ce test permet d’évaluer de façon réaliste les compétences de conduite, sans risque pour les autres usagers. »
Fait notable, le Président Tshisekedi a réussi l’ensemble du processus en un temps record et a reçu son permis biométrique, prouvant l’efficacité du système mis en place. Une performance qui a marqué les esprits et conforté les promoteurs du projet.

Pour Nicolas Nkane, Président de la CONADEP, ce nouveau permis est un gage de sécurité. « Il est hautement sécurisé et conforme aux standards internationaux. Sa délivrance va contribuer à réduire les accidents liés à l’incompétence ou à la fraude », a-t-il assuré.
La SPC met en avant plusieurs avantages : « réduction de la fraude, simplification des démarches, et garantie de la compétence des conducteurs », ont souligné ses responsables. Un modèle qui pourrait servir d’exemple dans d’autres secteurs de l’administration publique.

La numérisation du permis de conduire s’inscrit dans une démarche plus large de digitalisation des services publics en RDC. Elle vise à rétablir la confiance entre l’État et les citoyens, tout en renforçant la transparence.
Siméon TUENDELE et Joseph SAMWAKA