Depuis la naissance de la milice Mobondo en juin 2022, plus de 1000 civils ont été assassinés, hormis les pertes en vies humaines enregistrées parmi les forces de défense et de sécurité. Ce bilan partiel est dressé ce weekend par l’armée congolaise dans l’axe opérationnel Bagata-Kwamouth.
L’ armée alerte sur les conséquences de ces conflits intercommunautaires sur les victimes qui sont principalement les enfants et les femmes.
« Nous avons rencontré des femmes victimes de violences de toutes sortes. Chacune d’elles porte en elle une histoire marquée par des scènes d’horreur dignes d’un film hollywoodien », a déclaré le capitaine Antony Mwalushay, porte-parole des opérations Ngemba.
Dans cette circonstance, de nombreux cas de violations de droits humains, dont les mutilations, les violences sexuelles, ont été dénichés par l’armée, des Organisations Non Gouvernementeles ( ONG ) de défense de droits de l’homme ainsi que des mouvements de société civile.
« Les auteurs directs et indirects des massacres perpétrés depuis 2022 dans l’ex grand-Bandundu devront répondre de leurs actes devant les juridictions nationales et internationales. Aucun crime ne restera impuni », a déclaré le capitaine Mwalushay.
Les leaders du coin, notamment des députés provinciaux ne cessent de solliciter l’intervention du gouvernement central pour mettre fin à cette insécurité dans l’espace du grand Bandundu, particulièrement à Kwamouth où il y a récurrence des incursions de cette milice.
Abdias SHINGA