Le président américain, Donald Trump, a signé un décret portant le retrait des États-Unis du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, invoquant un « biais antiaméricain ». Cette décision s’inscrit dans la continuité des mesures prises lors de son premier mandat et marque une nouvelle étape dans sa politique.
Une rupture avec l’ONU
Le 4 février 2025, l’ancien président a officialisé ce retrait en signant un décret depuis la Maison-Blanche. Le retrait des USA du Conseil des droits de l’homme n’a qu’une portée symbolique, car les États-Unis n’étaient qu’un État observateur. Toutefois, ce geste illustre une volonté de mise en distance vis-à-vis des instances onusiennes.
Dans le même temps, Donald Trump a prolongé la suspension du financement de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), interrompu depuis plusieurs mois. Cette décision intervient une heure avant sa rencontre avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Le décret prévoit aussi une revitation de la présence des États-Unis au sein de l’UNESCO, jugée biaisée contre les intérêts des États-Unis.
Une politique étrangère musclée
Le même jour, Donald Trump a par ailleurs signé un mémorandum renforçant la pression sur l’Iran, affirmant que le régime ne doit pas obtenir l’arme nucléaire. Il s’est toutefois déclaré ouvert à une rencontre avec son homologue iranien, Massoud Pezeshkian.
Washington a également annoncé, le mardi 4 février 2025, la suspension immédiate de son aide à la mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) en Haïti. Cette force, chargée d’aider la police haïtienne contre les gangs, perd ainsi l’un de ses principaux contributeurs financiers après le Canada.
Ces décisions s’ajoutent à celles du 20 janvier 2025, date du retour officiel de Donald Trump à la Maison-Blanche, lorsqu’il avait ordonné le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et suspendu l’aide au développement international.
Akim MBAMBA