Donald Trump a prêté serment, le lundi 20 janvier 2025 en tant que 47e président des États-Unis, marquant ainsi un retour impressionnant sur la scène politique américaine. Sa cérémonie d’investiture, bien que perturbée par des conditions climatiques extrêmes, a été le théâtre d’un discours galvanisant ses partisans, tout en suscitant des inquiétudes à l’échelle mondiale.
Dans un Capitole de Washington enveloppé par le froid, Trump a promis de rompre avec l’héritage de son prédécesseur, Joe Biden, en réaffirmant son engagement à poursuivre une politique de « l’Amérique d’abord ».
Cependant, son retour a été accueilli à l’international avec un mélange d’optimisme et de scepticisme. Certains dirigeants mondiaux voient en lui un partenaire potentiel pour renforcer les relations bilatérales, mais ses positions sur les accords commerciaux et sa politique plus combative envers la Chine suscitent des interrogations sur l’avenir des relations commerciales mondiales.
De plus, son soutien affiché envers Israël pourrait aggraver les tensions avec certains pays arabes, tandis que sa position ambiguë sur le conflit en Ukraine laisse les alliés européens dans l’incertitude. Ces choix stratégiques pourraient redéfinir les alliances et les rivalités internationales, avec des conséquences profondes pour la diplomatie mondiale.
Sur le plan économique, les promesses de Trump, telles que la réduction des impôts et la protection des emplois américains, créent des attentes élevées parmi ses partisans. Cependant, ces mesures pourraient également exacerber les divisions internes, certains redoutant un retour à des politiques économiques qui risqueraient de nuire à la cohésion sociale et d’aggraver les inégalités.
Matthieu BEYA