Le Parti lumumbiste unifié (Palu), dirigé par son secrétaire général Godefroid Mayobo Mpwene Ngantien, a été reçu le samedi 5 avril 2025 par le professeur Eberande Kolongele, conseiller spécial du Président de la République en matière de sécurité. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations politiques visant à renforcer l’unité nationale et à poser les bases d’un futur gouvernement d’union nationale.
Entouré de figures notables de sa formation politique, telles que le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya et le député national Garry Sakata, Godefroid Mayobo a insisté sur la nécessité de faire de ce futur exécutif une structure au service de la Nation, et non un tremplin pour des intérêts personnels.
« Un gouvernement d’union nationale ne peut émerger qu’au terme d’un processus de reconstruction de la cohésion et de l’unité nationale. Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra garantir l’intégrité du territoire. C’est pourquoi nous pensons que ce gouvernement doit être fondé sur le sens du devoir, loin de toute logique de jouissance ou de profit », a-t-il déclaré devant les journalistes.
Le secrétaire général du Palu, successeur d’Antoine Gizenga, a par ailleurs appelé les acteurs politiques et sociaux à adopter un discours responsable, en phase avec les enjeux actuels marqués par des tensions sécuritaires et politiques.
« Dans le contexte actuel, notre parti plaide pour un langage apaisé, capable de rassembler au lieu de diviser. Il faut privilégier la concorde, faire bloc autour des objectifs communs de rassemblement, de mobilisation et de cohésion. Nous croyons que c’est dans cette voie que le Chef de l’État souhaite engager la nation », a poursuivi Godefroid Mayobo Mpwene Ngantien.
Le directeur de cabinet du conseiller spécial a pour sa part rappelé que ces consultations s’appuient sur des principes fondamentaux : la primauté de la Constitution, le respect des frontières, l’unité du pays et une gouvernance ouverte et inclusive. Malgré cela, une frange de l’opposition demeure sceptique, préférant s’en remettre à l’initiative du « pacte social » soutenu par les confessions religieuses catholique et protestante.
Les discussions réunissent quatre catégories d’intervenants : la majorité issue de l’Union sacrée, l’opposition parlementaire et extraparlementaire, la société civile, ainsi que des figures indépendantes, parmi lesquelles d’anciens candidats à la présidentielle et d’influentes personnalités publiques.
Merveille META