L’ancien entraîneur de l’AS V.Club de Kinshasa, Abdeslam Ouaddou, rebondit en Afrique du Sud. Désormais à la tête d’Orlando Pirates, le technicien franco-marocain n’a pas manqué de revenir sur son expérience en République Démocratique du Congo, livrant un regard critique sur les réalités du football congolais.
Officiellement nommé nouvel entraîneur du club sud-africain, Ouaddou a livré ses premières impressions lors d’une interview accordée aux médias d’Orlando Pirates. Il s’est dit honoré et enthousiasmé par cette nouvelle aventure, saluant l’organisation professionnelle du club.
« Je tiens à remercier le conseil d’administration, les fans pour l’accueil chaleureux, ainsi que le personnel. Je suis honoré de faire partie de cette institution. Ce n’est pas seulement un club, c’est une véritable institution. Quand je vois l’organisation fantastique du club, on peut vraiment le dire. Nous sommes engagés dans un processus quinquennal, et nous en sommes maintenant à la fin de la troisième année. » a-t-il déclaré.
Mais au-delà de sa joie actuelle, Ouaddou a tenu à faire un parallèle entre son environnement actuel et son passage récent à Kinshasa.
« À l’AS V.Club, il y avait un manque de professionnalisme et de soutien de la part du club, surtout après l’élimination par Stellenbosch en Coupe de la Confédération CAF. », a-t-il affirmé, sans détour.

Cette déclaration résonne comme un signal d’alerte pour le football congolais. Alors que V.Club représente l’un des piliers historiques de la première Ligue congolaise (LINAFOOT), ce témoignage soulève des interrogations sur la gouvernance, l’organisation et l’accompagnement technique au sein des clubs du pays.
Martin KANYEBA