Les épreuves préliminaires de l’Examen d’État, édition 2025, pour les candidats autodidactes des provinces éducationnelles du Nord-Kivu 1, Sud-Kivu 1 et 3, actuellement sous occupation du M23/AFC, débutent ce mardi 25 mars 2025 selon les assurances données par les autorités de l’enseignement secondaire.
L’ inspecteur principal provincial de l’éducation du Nord-Kivu 1, Sosthène Mpanga, a confirmé cette information le week-end dernierà Goma, précisant que les mallettes contenant les sujets d’examen sont déjà arrivées dans la ville. Une séance de révision est également prévue ce lundi 24 mars à l’Institut de Goma pour les candidats autodidactes de la ville.
« Nous demandons à tous les candidats autodidactes d’être présents le 25 mars. Qu’ils arrivent à 7h, car l’épreuve débutera à 9h. Après cette étape, nous passerons à la phase de la hors session, suivie de la session ordinaire. Cette année, toutes les évaluations certificatives auront lieu, notamment l’Examen d’État, l’ENAFEP et le TENASOT », a déclaré Sosthène Mpanga.
Il encourage les finalistes à rester concentrés sur leurs études, rappelant qu’ils seront évalués au même titre que les autres élèves du pays.
« À cette occasion, j’invite tous les élèves finalistes du primaire, de la 8ᵉ et de la 4ᵉ des humanités à bien se préparer. Qu’ils travaillent avec sérieux, se concentrent sur leurs études et évitent toute distraction. Ils seront évalués sur base du programme national », a-t-il ajouté.
Pour le Nord-Kivu 1, les centres d’examen sont établis à Goma, Rutshuru et Kigali, à l’école consulaire.
D’autres candidats autodidactes avaient déjà passé cette épreuve le 7 mars dernier. Suite à la dégradation de la situation sécuritaire, le gouvernement avait décidé de la reporter dans les zones sous occupation du M23/AFC, tout en garantissant qu’elle serait organisée dès que possible.
Dans une lettre adressée à la ministre d’État en charge de l’Éducation, le député national Ayobangira Safari, élu de Masisi, a proposé la mise en place d’un couloir humanitaire impliquant le gouvernement et des partenaires comme l’UNICEF, l’UNESCO et la MONUSCO. L’objectif serait de permettre aux finalistes vivant dans les zones sous occupation du M23 de passer cette épreuve dans la sérénité et sans obstacle.
Cet élu de Masisi a souligné que, malgré la situation sécuritaire difficile, élèves, enseignants et parents dans ces zones font preuve d’une grande résilience. Selon lui, ils méritent un accompagnement particulier afin de ne pas voir leurs efforts réduits à néant et de leur apporter un soutien face aux difficultés qu’ils traversent.
Merveille META