Selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) consulté par l’agence congolaise de presse ce mercredi 7 mai, afffirme que plus de 10,3 millions de Congolais sont actuellement en situation d’insécurité alimentaire aiguë depuis le début de l’année 2025.
Cette détérioration préoccupante touche particulièrement les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l’Ituri et du Tanganyika, où les violences récurrentes et les déplacements massifs de populations continuent de compromettre l’accès à la nourriture et aux moyens de subsistance. « Depuis le début de l’année 2025, la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC suscite une vive préoccupation », souligne la FAO dans son analyse actualisée du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) de mars dernier.
Le rapport met en évidence une « aggravation alarmante » de la faim dans ces régions, affectant de manière disproportionnée les ménages vulnérables, notamment les femmes, les enfants et les personnes déplacées. Les marchés locaux sont perturbés, les récoltes compromises et les aides humanitaires souvent entravées par l’insécurité sur le terrain.
Les autorités congolaises et les partenaires humanitaires sont appelés à intensifier les efforts pour répondre à cette urgence. Des interventions rapides sont nécessaires, tant sur le plan alimentaire que nutritionnel, pour éviter une détérioration plus grave de la situation humanitaire.
La FAO appelle également à une action concertée pour renforcer la résilience des populations affectées. « Face à cette crise, une réponse coordonnée et durable est impérative pour sauver des vies et restaurer les moyens d’existence dans l’Est de la RDC », conclut l’agence onusienne.
Siméon TUENDELE