Le Bilan humain ne fait que s’alourdir dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo, précisément à Goma au Nord-Kivu. Plus de 3.000 personnes ont été tuées suite aux affrontements entre les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ( FARDC ).
Selon un rapport de l’ONU, près de 2.000 corps ont été déjà enterrés par les communautés locales et 1.000 corps traînent dans les morgues de la ville de Goma. La situation demeure préoccupation: plusieurs corps en état de décomposition sont abandonnés dans des milieux publics, notamment à quelques mètres de l’aéroport et de la prison de Goma.
Face à cette situation, plusieurs acteurs humanitaires alertent sur les risques sanitaires qui menacent la population de ce coin.
Quand bien-même que les autorités sanitaires en collaboration avec les organisations humanitaires s’emploient pour gérer cette crise, les moyens matériels et financiers constituent à ce jour un frein. L’ Etat congolais est appelé à multiplier les efforts pour sauver des âmes.
Matthieu BEYA