L’ Organisation Internationale de la Francophonie a adressé une lettre le 03 mai dernier, au président de la Commission Electorale Nationale Indépendante ( CENI ), Dennis KADIMA.

Dans cette lettre, l’OIF dit de ne plus être en mesure d’auditer le fichier électoral de la RDC.

« Je porte à votre connaissance que l’OIF ne sera malheureusement pas en mesure de répondre favorablement à votre demande visant à accompagner la CENI dans l’audit du fichier électoral », a écrit Hervé BARRAQUA, Directeur de cabinet de Louise MUSHIKIWABO, secrétaire générale de cette institution internationale.

Par ailleurs, l’OIF révèle qu’elle avait décliné la demande de la CENI à cause du délai trop court lui proposé pour cette opération.

« L’OIF a déployé, du 23 au 28 avril dernier,une mission exploratoire à Kinshasa, afin d’évaluer le contexte global de préparation et de déroulement du processus électoral et d’identifier les domaines où l’OIF pourrait apporter un appui. Comme la mission vous l’a expliqué, la durée impartie par votre institution, l’opération d’audit extrême du fichier électoral ( du 15 au 20 mai ) rend très difficile la réalisation de cet exercice impossible », explique le collaborateur de MUSHIKIWABO.

Il y a quelques semaines passées, les Congolais étaient divisés sur cette question concernant le supposé audit de L’OIF.

L’ Eglise catholique a même, par la bouche de Monseigneur Donatien NSHOLE proposé à la CENI de trouver un auditeur interne qui rassure sur tous les plans ; de l’efficacité et objectivité pour bien mener cette mission de manière à faire réduire la méfiance sur le processus électoral.

A. SHINGA

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