Les conducteurs des transports en commun à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, ont, ce lundi 20 janvier 2025, séché les grades artères de la capitale suite à une grève décrétée depuis le début de la semaine passée.
Bien que le gouverneur de la province de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a réuni, le dimanche 19 janvier tard dans la soirée, les responsables de la ville, les patrons des services de sécurité et les chefs des structures des conducteurs en vue de rappeler l’importance de respecter la nouvelle grille tarifaire. Au cours de cette réunion, l’autorité urbaine a également appelé les kinois à vaquer à leurs préoccupations.
Cette pénurie de transport a paralysé la mobilité dans la capitale congolaise, donnant l’occasion aux motard d’imposer la loi avec la hausse exorbitante du prix de transport. Cette situation est observée le matin de ce lundi au niveau du pont Matete jusqu’à Pascal où le prix de la moto a augmenté à 5.000fc pour de petites courses. Le même constat est également fait au rond-point Ngaba, rond-point Victoire, rond-point moulaert.
Par ailleurs, la situation semble maîtrisée grâce à la présidence des conducteurs de moto appelés communément « Wewa », malgré la hausse de prix de transport.
Malgré le déploiement des agents de service de sécurité dans les coins et recoins de la capitale tel qu’annoncé par la ville pour veiller à l’effectivité et au respect des mesures prises par l’hôtel de ville contre ce mouvement, les chauffeurs ont tenu mordicus à leur position.
Ces conducteurs automobiles exigent à l’exécutif provincial la construction et la réhabilitation et des routes pour fluidifier la mobilité urbaine avant la mise en œuvre de la nouvelle grille tarifaire de transport.
Dans son intervention du dimanche dernier, l’autorité urbaine a rappelé aux chauffeurs que le secteur de transport relève de la compétence de l’Etat et le prix de transport ne peut être fixé que les autorités urbaines.
Ce ping-pong entre les responsables de l’hôtel de ville et les chauffeurs met la population en difficulté sachant que 60% de kinois se déplacement par les transports en commun.
IID