Les valises sur la tête, les enfants sur le dos, les habitants des villages Kinsele et Bisiala, en majorité des femmes, se dirigent vers Bandundu-ville et Kinshasa.

Et ce, suite des tueries de la semaine dernière à Kinsele suivies des rumeurs selon lesquelles, les assaillants armés vont bientôt attaquer Bisiala et le premier village précité. Ainsi, les autochtones de cette partie de la province du Mai-Ndombe ont pris l’initiative de vider le camp avant la résurgence des agresseurs.

Certains d’entre-eux disent  » accepter de mourir de faim que de mourir par arme par imprudence  », apprend-t-on.

Sur place, il n’y a plus personne, même les éléments de la police déployés en remplacement des FARDC s’y sont retirés.

Rappelons qu’après plusieurs mois, soit en début mars 2023, une intensification d’insécurité a été signalée. Près de 24 personnes ont été massacrées en moins d’une semaine à Menkwo, Tobakita et Kinsele.

A. SHINGA

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