Le président national du parti politique «Nouvel Élan», Adolphe Muzito, a présenté, ce vendredi 20 septembre 2024, une réflexion écrite constituée des 10 questions au total, qui, selon lui, constituent les préalables pour le dialogue entre congolais, proposé par le président national du parti «Engagement pour la citoyenneté et le développement» (ECIDÉ), Martin Fayulu Madidi.
Selon Adolphe Muzito, ces 10 questions doivent nécessairement précéder l’idee d’un quelconque dialogue.
Ces questions posées sont les suivantes :
-Quelle est l’opportunité dudit dialogue et quels seraient le sujets à y traiter ?
-Qui en seraient les parties prenantes ?
-Quelle serait l’autorité organisatrice dudit dialogue ?
-Quel serait le texte (privé ou public) qui instituerait ce dialogue ainsi que l’instance chargée de le coordonner ?
-Quelle serait la nature juridique de ces résolutions ou actes ?
-Quelle serait l’opposabilité de ces résolutions ou actes de ce dialogue vis-à-vis des institution de la République et du peuple congolais ?
-Ce dialogue serait-il investi du pouvoir de préparer à l’intention du peuple un projet de constitution définitive en vue de dissoudre l’actuelle constitution (18 février 2006) adoptée par un parlement de facto ou siégeaient les députés non élus, mais plutôt nommés par un président de la République, lui-même non élu et promulguée par le même président de facto, Monsieur Joseph Kabila ?
-Quelles seraient les institutions chargées d’appliquer ces résolutions ou actes ?
-Lesdites institutions seraient investies de leurs attributions par quelle autorité ?
-Quel serait l’objet d’une réconciliation éventuelle et qui seraient les parties prenantes concernées par ladite réconciliation ?
Pour cet opposant, les discussions et échanges, dans le cadre du dialogue, autour de questions ci-haut, permettront de retrouver d’une part la cohésion et l’unité nationales face à l’agression dans l’Est du pays, et de l’autre part, la paix et le développement sur l’ensemble du territoire national.
IID