Arrivée samedi à Inongo, chef-lieu de la province du Mai-Ndombe, la ministre d’État chargée de l’environnement, madame Ève Bazaiba Masudi, a expliqué à la population, le processus de la vente du crédit carbone.

De prime à bord, elle a évoqué comment le monde a introduit le système de vente du crédit carbone.

«Les CO2 là qui sont absorbés par nos forêts, comment les quantifier et les valoriser afin que les forêts demeurent intactes et leur sommation constitue un chiffre? Dans ce cas de figure, on va les chiffrer en termes de fonds, et ces fonds aident ces communautés locales à prendre le changement de mode de vie, pour changer de l’agriculture Agro-forestière où l’arbre et les cultures vivrières vont vivre ensemble. Il n’y a tout un travail, tout un mécanisme, toute une science qui demande la prise en charge. Ces fonds là nous allons les avoir où ? C’est à partir de la vente du crédit carbone, pour que nous diminuons l’utilisation des bois comme énergie de chauffe, en préservant les forêts. Ça demande des fonds, et il nous faut avoir les alternatives. Quoi qu’on le dise, les charbons nous en aurons toujours besoin, une culture comme la croissance rapide que nous allons commencer à utiliser en diminuant la pression sur la forêt primaire. Ça demande des fonds pour que nous changeons la culture. Au lieu de chercher ça et là, où planté, nous devons avoir une autre culture, qui sera sédentarisée. …Améliorer la terre, avoir des semences, ça demande des fonds et nous aurons ça si nous vendons notre crédit carbone», a dit Eve Bazaiba.

Quid de l’amélioration des conditions de vie des populations

À en croire ce membre du gouvernement Suminwa, pour améliorer les conditions de vie de la population, il y’ a des conditionnalités.

« Il faut que nous ayons accès aux soins médicaux par la construction des hôpitaux. Bien entendu, nous aurons des médicaments qui proviendront de la forêt. Mais de manière bien aménagée et étudiée, lorsqu’on a un flacon, ça une durée de vie de 2 ans», explique la ministre d’État.

Et d’ajouter: « si un enseignant n’est pas bien payé qu’est-ce qu’il va faire il va couper les arbres, si un médecin n’est pas bien payé il fera la même chose pour sa survie quotidienne, c’est pareil pour un fonctionnaire de l’État, personne ne vient vendre vos forêts et d’ailleurs il est de notoriété publique qu’un arbre debout est plus rentable qu’un arbres abattu, une grime parfois vous n’allez même pas gagné l’avantage, c’est ça d’ailleurs la vérité, mais lorsqu’on vent le crédit carbone votre arbre est là debout chaque année on comptabilise, vous avez vous-même votre Aire, vous avez la vergeture couvert forestière intacte», a rassuré cette personnalité.

Il sied de noter que, cette derrière a promis un contrôle sur les frais de 4 millions de la vente de crédit carbone versé au compte de la province, bien qu’elle a vu quelques signaux réalisés par Madame Rita Bola Dula, Gouverneure de province.

C’est depuis le 6 juillet dernier que Eve Bazaiba est dans le Mai-Ndombe,dans le cadre d’une mission officielle.

G.EKOLE

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