Le Vice-Premier Ministre, ministre des Transports, Voie de Communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba a officiellement lancé lundi 25 novembre dernier, l’opération de délivrance de permis conduire biométrique.
Selon le ministre, cette opération va améliorer la sécurité routière, réduire les accidents de la circulation et promouvoir le respect du code de la route.
« Le nouveau permis de conduire biométrique, sécurisé avec puce n’est pas seulement un document administratif, un imprimé des valeurs ou titre sécurisé. Il est la preuve de la compétence, de la responsabilité et du civisme de chaque conducteur. Sa délivrance, dans un cadre modernisé, sécurisé, représente une avancée majeure dans nos efforts pour améliorer la sécurité routière, réduire les accidents de la circulation et promouvoir le respect du code de la route », a affirmé Jean-Pierre Bemba, VPM des Transports et voie de communication.
Par ailleurs, le ministre a également indiqué que l’obtention d’un permis de conduire en République Démocratique du Congo est dorénavant conditionnée par des examens théoriques et pratiques auxquels le requérant devra impérativement réussir. Et ce, dans l’optique de réduire la réccurence des accidents sur les voies publiques.
Le VPM renseigne aussi que des centres des examens théoriques et pratiques sont en cours d’implantation sur l’ensemble du territoire national avec l’appui technique du partenaire Otojuste SARL, la société qui a gagné ce marché.
« Des examinateurs recyclés sélectionnés et formés à cet effet par Otojuste SARL sont mis à la disposition de la Commission Nationale de délivrance des permis ( CONADEP ). Plus de 1000 questions à choix multiple en vue de s’entraîner à l’examen théorique sont disponibles sur le site internet www.CONADEP.CD dès la fin de cette semaine, ces questions seront également disponibles en toutes les langues nationales. L’ examen pratique se passera avec des voitures équipées des caméras », a-t-il indiqué.
Il faut noter qu’une numérisation complète du processus de délivrance sera mise en place pour garantir, limiter les fraudes et permettre une gestion centralisée et fiable.
Abdias SHINGA