Dans son allocution à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine a haussé le ton mercredi 25 septembre dernier, pour dénoncer les agressions perpétrées au Nord-Kivu et Sud-Kivu, par le Rwanda sous couvert du M23. Il a également réclamé des sanctions contre le Rwanda
« La situation à l’est de la République Démocratique du Congo est particulièrement préoccupante. La résurgence du groupe terroriste du M23 soutenue par le Rwanda a provoqué une crise humanitaire sans précédent avec près 7 millions de déplacés internes. Cette agression constitue une violation majeure de notre souveraineté nationale. Nous appelons la communauté internationale à condamner fermement ces actes et a imposer des sanctions Ciblées contre le Rwanda pour son rôle déstabilisateur et néfaste », a-t-il déclaré
Par cette même occasion, le chef de l’Etat congolais a exigé le retrait immédiat et inconditionnel des troupes rwandaises.
Par ailleurs, Tshisekedi a déploré la réccurence des actes de terrorisme en RDC et en Afrique.
« Le terrorisme qui sévit dans l’est de notre pays est étroitement lié au pillage et à l’exploitation illégale de nos ressources naturelles. Ces activités criminelles alimentent l’insécurité et financent les groupes armées, exacerbant les conflits dans la région des Grands lacs. Par conséquent, il est impératif que les Nations unies envisagent des sanctions sévères contre les acteurs responsables de ces crimes économiques afin de briser ce cercle vicieux », a-t-il préconisé
Voeu de la création de deux sièges africains au sein de l’ONU
Hormis la dénonciation faite contre le Rwanda, le président congolais, Félix-Antoine Tshisekedi a sollicité la création de deux sièges africains au sein de conseil de sécurité des Nations unies pour une représentation permanente.
« Entant que principal décideur au sein de l’ONU, cet organe doit intégrer les représentants africains parmi ses membres permanents avec toutes les prérogatives qui leur sont reconnus, notamment le droit de veto pour garantir une juste représentation géographique. Il s’agit là d’une question de justice pour un continent dont le rôle dans les affaires internationales ne cesse de croître. Nous, Africains, tenons à cette exigence avec la plus grande détermination », a-t-il plaidé.
Il faut noter que l’Assemblée générale ( 79ème ) de l’ONU a ouvert ses portes mardi 24 septembre dernier et se poursuivra jusqu’au 30 septembre 2024.
IID