À Kinshasa, plusieurs jeunes prennent des produits naturels comme «Ankoro», «Kita mata», «boma maman», «Kimbiolongo», «Mugomboro»… pour augmenter des performances sexuelles afin non seulement de satisfaire leurs partenaires, mais d’en faire malheureusement un défi, c’est-à-dire durer sur la femme.
En effet, le constat est amer car ces produits sont consommés sans aucune prescription médicale. Cette habitude de la jeunesse Kinoise est autant dangereuse qu’elle expose plusieurs d’entre ces jeunes à des conséquences fâcheuses, apprend-t-on.
Fort malheureusement, ces produits dont certains sont en substance, d’autres plutôt des plantes, sont actuellement vendus dans tous les coins de la capitale congolaise, Kinshasa. Et ce, notamment, par les vendeurs ambulants qui fréquentent des bars, nightclub, dans les marchés les plus réputés : marché Bayaka, marché Selembao, grand marché ( Zando ), marché de la Liberté et tant d’autres.
Très souvent, ces stimulants sont consommés par les personnes âgées d’environ 22 à 40 ans. Et ce, en compagnie des boissons alcooliques.
Quels en sont les risques ?
L’utilisation de ces plantes et substances qui stimulent le flux sanguin dans les organes génitaux peuvent occasionner la tension artérielle, des palpitations, des vertiges, des insomnies et des nausées.
Elles peuvent en outre causer d’autres dysfonctionnements dans l’organisme, comme le manque d’érection ou l’érection timide, mais également l’atrophie du pénis, selon les experts.
Face aux problémes sexuels, approcher un médecin, de surcroît un sexologue reste la meilleure solution, explique-t-on.
A. SHINGA.