Le premier colloque des mandataires en Mines et carrières s’est déroulé le mardi 22 Novembre à Kempinski hôtel dans la capitale congolaise.

Ce rendez-vous de Kinshasa a accueilli près d’une centaine de mandataires en Mines et Carrières congolais. Animé par plusieurs acteurs du secteur, ce colloque a connu la présence du ministre d’État de l’aménagement du territoire Me Guy Loando Mboyo (qui était parmi les orateurs), de la vice-ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique Aminata Namasia, du coprs juridiques et autres parmi lesquels la présidente du corps des mandataires en mines et carrières Dorothée Madiya.

« Les mandataires en Mines et carrières face aux marchés miniers » , c’est le sous-thème abordé par le ministre d’État et mandataire en Mines et carrières, Guy Loando. Pour lui, ce colloque est un laboratoire de réflexion sur l’avenir du code minier congolais.

« Depuis que ce code minier a été adopté et promulgué en 2018, il y’a des dispositions qui n’ont pas été revisitées. Sur le plan de fond , sur le plan économique et du développement, il y’a des choses qui doivent être faites. C’est une réflexion. Ainsi, il y’a des recommandations que nous allons proposer au gouvernement et au parlement », a dit Me Guy Loando avant de préconiser une démarche d’une loi ,pour faire quitter le Corps des Mandataires en Mines et Carrières ( CMMC ) du statut afin de basculer vers un ordre.

De son côté, Me Dorothée Madiya a parlé de « l’évolution de la législation minière Congolaise et ses conséquences sur le plan économique ».

Auteur de nombreux avis juridiques sur les activités minières et énergétiques, cette dernière à résumé son exposée tout en brossant sur le cadre juridique du secteur minier qui doit selon elle, s’appuyer sur un modèle économique consistant pour une recherche de rentabilité des investisseurs, avec l’objectif sur la gestion des ressources naturelles plus favorable au développement durable de la RDC.

Parlant des conséquences économiques sur la revisitation ou la modification du code minier, elle a indiqué que « la modification du cadre minier a été d’un apport capital dans la hausse du budget de l’État de 4 milliards de dollars avant 2018 à 14 milliards de dollars en 2022, chose qui démontre l’impact positif du secteur minier dans la vie économique et sociale du Congolais, d’après elle.

Dans le même ordre d’idées, Me Constant Mutamba, Secrétaire Exécutif du corps des mandataires en Mines et carrières ainsi que plusieurs autres intervenants a ce premier colloque, ont salué la tenue de ces assises.

Le corps des Mandataires en Mines et Carrières en République démocratique du Congo, est une ASBL qui a pour objectif, de défendre les intérêts des mandataires en mines et carrières auprès du gouvernement et de l’administration des mines, rappelle-t-on.

L’avenir du code minier en République Démocratique du Congo fait partie des sujets abordés de cet événement.

Orman BOLA

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