Le taux de chômage en milieu des jeunes en République Démocratique du Congo se situe à environ 19%, selon les dernières statistiques avancées par Yves Bukulu, Ministre de la Jeunesse, Nouvelle citoyenneté et Cohésion Nationale, en 2022. Des chiffres approximatifs récusés par plusieurs jeunes, car les réalités sur terrain prouvent autre chose.
Avec une démographie estimée à 16 millions d’habitants, Kinshasa est une ville dont une grande partie de la population est jeune et demeure dans le chômage.
Cependant, plusieurs jeunes, particulièrement les filles se lancent à cette nouvelle pratique de « make-up », pour faire face à cette réalité qui les affecte socialement. Et ce, en y associant d’autres services, notamment l’onglerie ( pédicure et manucure ), la pose des cils artificiels ainsi que la coiffure dame.
Ces jeunes proposent souvent leur service en ligne pour la grande visibilité, afin d’attirer la clientèle et organise aussi des sessions de formation dans ce domaine.
Cette façon de débrouiller doit interpeller l’Etat congolais, particulièrement le Ministre de l’entrepreneuriat et de petites et moyennes entreprises, Eustache Muhanzi Mubembe, de sorte qu’il accompagne ces jeunes qui ont choisi l’entrepreneuriat face au chômage.
Le make-up est une technique professionnelle qui consiste à maquiller le visage à l’aide d’un fard, d’un crayon, d’un rouge à lèvres, du fond de teint et tant d’autres produits cosmétiques modernes.
A. SHINGA