Le président du parti politique « Nouvel Elan », Adolphe Muzitu ne s’oppose pas au changement de la constitution, Contrairement aux grands noms de l’opposition politique congolaise parmi lesquels Martin Fayulu, Delly Sessanga, Moïse Katumbi et Joseph Kabila.

Lors d’une conférence de presse tenue lundi 25 novembre dernier, au Centre d’Etudes Pour l’Action Sociale ( CEPAS), à Kinshasa, le secrétaire général de cette formation politique, Blanchard Bongomba a affirmé que le texte de 2006 est une constitution de transition qui nécessite des réformes pour rencontrer les préoccupations actuelles de la population congolaise.

« [Cette constitution, Ndlr ] a été rédigée par un pouvoir de facto, promulgué par un président de facto, dans un contexte où le peuple n’a pas pleinement exercé sa souveraineté », a-t-il déclaré.

Le collaborateur de Muzito, Blanchard Bongomba, a préconisé des axes jugés prioritaires de réforme, notamment ; le renforcement de la décentralisation en transférant des compétences exclusives de l’Etat vers les provinces, l’élimination du bicéphalisme institutionnel au niveau de l’exécutif national, la titrisation des terres en faveur des communautés locales pour garantir leurs droits fonciers.

Par ailleurs, le Nouvel élan a également salué l’idée du président de la République, celle de créer une commission nationale en vue de réfléchir sur les mécanismes à mettre en place pour la révision ou le changement de la constitution.

Toutefois, le parti de l’ancien premier ministre, plaide pour que cette commission soit inclusive, intégrant les diverses forces politiques et sociales. De plus, il insiste qu’elle soit dirigée par l’opposition, afin de garantir son efficience et son impartialité.

La révision ou le changement de la constitution suscite des réactions divergentes dans la scène politique congolaise. Le régime en place tient mordicus à son changement, car il pense que cette constitution ne répond pas aux enjeux actuels. Par contre, dans l’opposition certaines langues soutiennent la révision de certaines dispositions de cette constitution et d’autres s’opposent catégoriquement à son changement ou à sa révision.

Abdias SHINGA

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