Dans un message parvenu le 29 janvier à Mai-ndombenews.net, le Président intérimaire du Conseil Provincial de la Jeunesse/ Mai-Ndombe, Anderson Mpia ITUMBA dit avoir suivi le cas de l’arrestation du journaliste Blaise Mabala.
De prime à bord, il salue les efforts des autorités provinciales en matiere de la liberté de la presse.
«La province du Mai-Ndombe mérite par son gouvernement provincial, les applaudissements par le fait qu’elle ne cesse de garantir la liberté de la presse, connaissant qu’elle est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression. À aucune fois, le gouvernement Provincial ne s’est permis d’être en discussion avec les médias qui œuvrent au Mai-Ndombe, parmi lesquels la RTNC, l’Agence Congolaise de Presse, la Voix de Mai-Ndombe, Radio Sadem et plusieurs autres. Bien que tout ce qui est vu , le Conseil Provincial de la Jeunesse se demande si ce qui se passe au Mai-Ndombe, c’est de la liberté de presse ou de libertinage de la presse ?», s’interroge Anderson Mpia ITUMBA.
De ce qui précède, cette structure regrette l’attitude de certaines personnes sur les réseaux sociaux depuis que ce professionnel de la presse est aux arrêts.
«Le CPJ-MND regrette avant tout de lire , d’ entendre ou de voir les océans de réactions qui tournent sur internet, radios… Difficile de ne pas voir que la liberté d’expression, même lorsqu’elle est confondue avec le fait de dire tout ce qui se passe par la tête sans aucun recul, est un grand danger. Le CPJ-MND se demande si les actions ci-après ne font pas parti des infractions auxquels la liberté de presse est elle limitée : 1. Attentat à la pudeur; 2. Attentat aux mœurs; 3. Cinéma enfants non admis; 4. Excitation des mineurs à la débauche ; 5. Exhibition sexuelle 6.Exhibition sexuelle d’un enfant ; 7. Haine et aversion raciale ou Tribale ; 8. Incitation à la haine raciale ; 9.Incitation d’un enfant à la débauche ou à la corruption ; 10. Injure , Incitation à l’apologie du crime, à la violence, au vol, au meurtre, à la xénophobie, à toute forme des discriminations», démontre le CPJ/Mai-Ndombe.
De ce fait, le Conseil Provincial de la Jeunesse du Mai-Ndombe tient à rappeler à l’opinion que la notion de bonnes mœurs, comme celle de l’ordre public, a un contenu élastique.
«Toutefois, elle évoque la morale ou la foi publique c’est-à-dire que la société considère ou croit être moralement acceptable.Quant au journaliste Blaise Mabala, hier comme responsable de la cellule de communication du vice-gouverneur dont il mène le combat politique à son absence sur terrain au Mai-Ndombe, n’avait pas dénoncé les actes barbares qui ont failli ôter la vie à un procureur et qui par après, a pénalisé l’appareil judiciaire dans la province et plusieurs autres faits. La milice Lokambe social qui a fait terreur dans l’ensemble de la province , son éradication par Madame le gouverneur Rita Bola n’a jamais fait objet d’un article par Monsieur Blaise Mabala , alors que le Conseil Provincial du Mai-Ndombe en observateur se demandait , est ce , un oubli ou mauvaise volonté de voir le calme dans cette province ? Sur ce, le CPJ se laisse sans commentaire au regard de cette plainte contre Blaise MABALA par madame le gouverneur Rita BOLA d’autant plus que le dossier est déjà en instruction et demande à l’opinion publique de ne pas confondre la liberté de la presse au libertinage. En plus de ne pas non plus se laisser manipulée par les acteurs politiques qui visent juste détruire la Province», ajoute Mpia ITUMBA.
Et de conclure : « Les séquelles de massacre de Yumbi ne nous ont pas quittés, le dossier Kwamouth continue à déchirer nos âmes , alors faudrait il laisser les paroles de haines, violences, injures et désinformation créer encore d’autres atrocités ? Le CPJ Mai-Ndombe dit non.
Nous rappelons à la population de Mai-Ndombe que c’est la quatrième fois que ce monsieur est aux arrêts.
Que la justice définisse les limites et les intentions, nous restons à l’écoute de toute la procédure qu’il y aura pour cette affaire».
Œuvrant à la radio «Même Moral» à Inongo, le journaliste Blaise Mabala est aux arrêts depuis plus de deux semaines. Il serait transféré à Kinshasa,pour y être jugé.
RÉDACTION