Les Mai-ndombiens attendent le verdict du Conseil d’État ce jeudi 20 juin en rapport avec la contestation de l’élection du gouverneur Nkoso Kevani Lebon.
En effet, le Conseil d’État va se prononcer sur l’annulation ou la confirmation du résultat du deuxième tour du scrutin du 29 mai dernier dans la province du Mai-Ndombe. Et ce, pour réagir à la requête du candidat non élu, Aimé-Pascal Mongo Lokonda. Ce dernier a demandé l’annulation du résultat provisoire de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI ), car selon lui, le second tour de l’élection du 29 mai a été précédé notamment des actes de corruption, intimidation et séquestration des députés provinciaux par la partie victorieuse.
De son côté, la partie adverse estime que les accusations contre elle ne sont pas fondées.
Le ministère public a, lors de l’audience du lundi dernier au Conseil d’État, estimé que la requête était recevable et fondée. Dans ce cas de figure, il a demandé l’annulation dudit scrutin et sa réorganisation.
À la Cour d’appel de Mai-Ndombe, la victoire du candidat gouverneur Nkoso Kevani Lebon ( arrivé en tête avec 10 voix contre 8 pour Aimé-Pascal Mongo sur 18 votants) avait été confirmée. La même décision sera-t-elle prise par le Conseil d’État ce jeudi ? La réponse sera connue au courant de la journée. Entretemps, le suspens est total dans l’opinion provinciale.
Il sied de noter que le Conseil d’Etat est la plus haute juridiction de l’Ordre administratif en République Démocratique du Congo, consacré dans l’article 154 de la Constitution du 18 Février 2006. Il a été institué par La loi-Organique n°16/027 du 15 octobre 2016 portant organisation, compétence et fonctionnement des juridictions de l’Ordre administratif.
Orman BOLA