Les massacres qui ont débuté depuis juin de l’année passée, commencent à se répandre et à semer de l’insécurité dans plusieurs parties de l’ex province de Bandundu. Et ce, sous l’oeil impuissant des autorités étatiques.
En effet, un enseignement a été tué mardi 04 avril par des personnes armées non identifiées, alors qu’il se rendait dans une ferme. Selon les sources concordantes, l’instituteur serait égorgé au moyen d’une arme blanche. La dépouille emballée a été déposée à la morgue de l’hôpital général de Kenge dans la province du Kwango
Le coordonnateur du cadre de concertation de Kwango indique que la situation sécuritaire s’est dégradée dans cette partie du territoire national depuis les exactions et violences à Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe.
Par ailleurs, il précise que des cas d’assassinat sont fréquents dans le territoire de Kenge.
« Chaque mois, nous enregistrons trois à cinq cas des tuerie rien que dans le chef-lieu Kenge. Le dernier cas est celui d’hier, mardi, au pont Kwango dans la brousse où on a tué un enseignant, monsieur Malachie Ntumbu, qui partait rendre visite à son père qui est fermier quelque part dans la brousse. Il est tombé entre les mains des bandits qui l’ont abattu à mort. Le corps a été acheminé à l’hôpital général de référence de Kenge », renseigne Lucien Lufutu, coordonnateur du cadre de concertation de la société civile du Kwango.
Cet acteur de la société civile a, en outre plaidé pour le renforcement des mesures sécuritaires dans cette partie du pays.
« Que le gouvernement central puisse davantage renforcer la sécurité de la population dans la partie du pont Kwango Batshongo. Aux membres de la communauté, d’éviter de se promener seul, peu importe les raisons. Marcher en groupe rassure un peu la sécurité. Il faut aussi dénoncer tout mouvement suspect avant même que le danger n’arrive », a t-il recommandé.
La province du Kwango est issue comme le Kwilu et le Mai-Ndombe, de l’ancienne configuration du grand Bandundu lors du découpage territorial depuis 2015.
RÉDACTION