Le territoire de Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe s’est transformé à un désert suite à l’insécurité engendrée par le groupe criminel « Mobondo », semant l’inquiétude dans le chef de la population de cette partie de la République Démocratique du Congo.
Au moins 4600 déplacés venus du territoire de Kwamouth ( Mai-Ndombe), sont sans assistance à Bandundu, dans la province du Kwilu.
Selon Frédéric Nkumpum, conseiller au commissariat des actions humanitaires du kwilu, qui a fait cette alerte vendredi 22 septembre dernier, près de 60 déplacés sont morts depuis leur arrivée à Bandundu en août 2022
« Dans l’ensemble, il y a 33 enfants décédés et 27 adultes. Pour les adultes, nous avons 17 femmes et 10 hommes. Ce qui fait aujourd’hui 60 cas de décès. Il y a le problème des conditions de vie qui se pose, parce que ces gens là ne sont pas assistés et il n’y a pas d’intervention concernant leur alimentation » a rapporté l’humaniste Frédéric Nkumpum à Radio Okapi
A cet effet, le commissariat provincial des affaires humanitaires appelle à l’aide pour assister ces déplacés qui vivent dans la disette pendant plus d’une année.
« Ici à Bandundu, le nombre des déplacés s’élève 4.669, mais ailleurs comme à Kikwit, nous avons 5971, et à Masi-Manimba, dans le site de Mokama, nous avons 130 déplacés. Ils ont vraiment besoin d’être assistés. Nous ne cessons de lancer un appel aux intervenants de venir assister nos déplacés qui souffrent ici » a ajouté Frédéric Nkumpum .
La situation sécuritaire s’est détériorée dans le territoire de Kwamouth suite au conflit communautaire entre les Teke et Yaka, depuis juin 2022.
A. SHINGA