Le secrétaire général du parti au pouvoir Union pour La Démocratie et le Progrès Social ( UDPS ), Augustin Kabuya, rejette dans un communiqué signé dimanche 01 décembre dernier, les allégations faites contre lui concernant la distribution des tenues et d’autres indices militaires à des individus non autrement identifiés.
Pour Kabuya, c’est une intoxication venant de ses adversaires politiques qui veulent ternir l’image de sa formation politique.
« la présidence de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social/ Tshisekedi, UDPS TSHISEKEDI en sigle, informe l’opinion tant nationale qu’internationale qu’une séquence vidéo de 5 minutes 30 secondes qui circule dans le réseaux sociaux est un montage qui fait état d’une prétendue distribution d’uniformes militaires par l’UDPS à quelques personnes non spécifiées. En effet, l’UDPS comme parti au pouvoir n’a aucune raison de mettre en place une milice. De cette vidéo, il ressort que la personne arrêté parle de « l’ancien Secrétaire g
Général »; nous savons pertinemment bien quel groupe utilise cette expression « Ex Secrétaire Général » contre le représentant légal de notre parti. Nous savons que les ennemis du parti sont déterminés à vouloir ternir l’image de l’UDPS et de son Secrétaire Général depuis le lancement de la campagne sur la vision du Chef de l’Etat pour le changement de la constitution », peut-on lire dans ce communiqué signé par le SG de l’UPDS, Augustin Kabuya.
Par ailleurs, le représentant du parti présidentiel promet de saisir l’auditorat militaire pour l’identification de vrais instigateurs.
« Ainsi, notre parti saisira l’auditorat militaire aux fins d’identification des auteurs de cette vidéo, du lieu de son enregistrement et l’arrestation de ces individus non autrement identifiés », poursuit le communiqué.
Depuis quelques jours, une vidéo circule sur la toile montrant un homme arrêté en tenue militaire avec des galons d’un officier alors qu’il n’est pas militaire. Après plusieurs tortures physiques, ce fossoyeur est passé aux aveux indiquant qu’il a obtenu cette tenue auprès de l’UPDS et qu’ils seraient au nombre de 300 personnes.
Cette révélation qui reste à vérifier suscite déjà des réactions divergentes au sein de la classe politique congolaise, surtout en cette période des tensions avec le débat soulevé par l’UDPS sur le changement de la constitution.
Abdias SHINGA