L’informaticien Hardi Ibani a mis un système de connexion rapide pouvant servir à la population d’Inongo. Et ce, pour pallier à la difficulté d’accès à internet dans le chef-lieu de province du Mai-Ndombe.
Ce natif d’Inongo permet, avec son dispositif » Connect Wi-Fi » de fournir le la connexion internet aux congolais de cette partie du pays.
« Je vois combien la population d’Inongo souffre avec ce problème d’accès à internet, les données mobiles des réseaux sur place ont de sérieux problèmes. J’ai eu l’idée de mettre en place les sites de connexion qui sont en contact direct avec le satellite. Nous vendons des mégas avec un prix abordable. C’est juste pour aider la population à accéder facilement à l’internet. Si quelqu’un vient payer son argent et se connecte,il fera son travail sans difficulté », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter : il existe deux types de Connect Wi-Fi, dont celui des bureaux qui fonctionne de manière standard, et l’autre est purement commercial. Le Connect Wi-Fi standard couvre une périphérie de 50 mettre carré, tandis que le Connect Wi-Fi commercial couvre une périphérie de 150 mettre carré,et peut aller au-delà de cette couverture au cas où il ne trouve pas un obstacle dans sa trajectoire ».
Par ailleurs, il a révélé que 1 Gigabit est acheté a 2950 Fc équivalant à 1 $ hormis les rubriques de transactions de service M-pesa.
« Nous vendons 1 Gigabit à 4000 Fc, la vente des mégas sont exclusivement pour l’utilisation rapide à la connexion…Par contre avec les données mobiles de nos réseaux d’ici,c’est possible d’acheter 1 Gigabit qui ne coule pas rapidement. Et pourtant c’est une mauvaise qualité de connexion internet qui est à la base. Il est difficile pour un utilisateur de Connect Wi-Fi de faire une journée avec 1 Gigabit. Ce dernier s’épuisera au courant de la journée.
Notons que ce jeune dispose dorénavant trois sites opérationnels à Inongo. Il s’agit des sites du Rond-point Okito, Boulevard Mobutu (référence la Radio Communautaire Sadem) et le récent monté sur le bloc prison non loin de l’église CADC, à quelques mètres de la prison centrale d’Inongo.
G.EKOLE