Dans un point de presse organisé le jeudi 9 février dernier à Kinshasa, le gouvernement congolais
Au cours de cette sortie médiatique animée par la ministre près le Président de la République, Nana Manuanina et le vice-ministre à l’Intérieur et sécurité, Jean-Claude Molipe entourés du Porte-Parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, des précisions ont été fournies en rapport avec ce conflit meurtrier dans la province du Mai-Ndombe.
« On note qu’à ce jour, 75% du territoire de Kwamouth est pacifié parce que l’on observe une accalmie, un retour massif des populations qui se sont réfugiées en forêt dans leurs villages respectifs et l’on n’enregistre plus les violences communautaires caractérisées par des tueries ou de décapitation », a fait savoir la ministre près le Président de la République.
À le même occasion, elle a présenté les origines de ce conflit communautaire qui, selon elle, « n’oppose pas seulement les Yaka et les Teke, mais d’un problème entre ces derniers et les fermiers au sujet de l’augmentation de la redevance coutumière ».
Enfin, elle a déploré les violences entre ces peuples qui vivaient ensemble, à la suite de « l’instrumentalisation par une main noire ».
Orman BOLA