Dans un message parvenu ce mardi 9 avril 2024 à Mai-ndombenews.net, le député national Aimé-Pascal Mongo Lokonda propose une approche globale face au conflit Teke-Yaka.
Tout en saluant l’accord de paix signé par les deux parties le week-end dernier devant le Chef de l’État à Kinshasa, l’élu d’Inongo pense qu’il faut faire plus.
«L’acte d’engagement signé devant le chef de l’Etat est une avancée significative. Mais seulement, il faut cette fois-ci, résoudre le problème dans sa globalité. On ne peut pas comprendre qu’il ait encore des morts juste après la signature de cet acte d’engagement», explique ce parlementaire.
Et de renchérir : « Il est important de s’appesantir sur la question de ces éleveurs, car jusqu’aujourd’hui, leurs destinations demeurent méconnus. Les conflits fonciers qui étaient autrefois gérés de manière pacifique, mais avec l’arrivée de ces éleveurs, cela s’est transformés en conflit armée».
Le président du Congrès National Africain pour le Réveil du Congo ( CNARC ), avait développé cette approche sur le plateau de Tv5 dans le journal Afrique, le 4 avril dernier. Depuis, certains analystes ont estimé que cette position contredit celle du gouvernement, qui a mené les discussions en vue d’aboutir à une résolution pacifique du conflit.
Face à cela, Aimé-Pascal Mongo rappelle que « le gouvernement congolais avait aussi déployé l’armée sur le lieu pour rétablir la paix.
«Ma position rejoint celle du gouvernement. Le mode opératoire de ces malfrats n’a rien avoir avec la culture du grand Bandundu. En ma qualité de député national, j’interpelle le gouvernement pour qu’il tienne compte de tous les contours de ce dossier afin d’y apporter une solution définitive. On ne peut pas comprendre que les tueries persistent ou s’opèrent après la signature des actes d’engagement par les chefs coutumiers», a-t-il conclu.
Orman BOLA