Le président du Congrès National Africain pour le Réveil du Congo (CNARC), Aimé Pascal Mongo Lokonda, a prononcé un discours patriotique lors d’un meeting organisé le samedi 17 décembre 2022 au terrain Mambenga dans la commune de N’djili à Kinshasa. Tout en proclamant l’année 2023, une année de paix, il a mis en garde les pays qui agressent régulièrement la République Démocratique du Congo dans sa partie Est.
« Trop, c’est trop. Ce qui se passe à l’Est devait nous révolter. Face à cette agression, nous devons être debout et déterminés. La population de Kinshasa en général et celle de Tshangu en particulier avait déjà prouvé à la face du monde en 1998, sa bravoure face à l’ennemi. Sans armes, cette population a mis en mal les étrangers qui voulaient toucher à notre souveraineté. Chaque chose à son temps; il y’a des pays qui se sont illustrés à nous faire la guerre. Il y’a principalement le Rwanda et l’Ouganda. Les deux pays se sont même affrontés sur notre sol faisant au passage plusieurs morts. Ces genres d’aventure ne vont plus se répéter en 2023. Nous n’avons pas des problème particuliers contre les populations de deux pays. Ce sont plutôt les régimes actuels dans ces pays , qui sont problématiques. Peu importe les forces derrières les pays agresseurs de la RDC, elles seront cette fois-ci confuses et mises en débandade de manière soudaine. Ce pays de Kimbangu, Lumumba, Malula et les autres, est sacré », a rappelé Aimé Pascal Mongo Lokonda.
Bien avant de développer son discours, il avait invité le public à observer une minute de silence en mémoire des victimes de l’Est de la RDC, celles des récentes pluies diluviennes à Kinshasa et celles tuées suite au conflit intercommunautaire de Kwamouth.
Le parti politique Congrès National Africain pour le Réveil du Congo (CNARC) et son président Aimé Pascal MONGO Lokonda restent déterminés pour changer la donne lors des prochaines élections en RDC.
Orman BOLA