Le Collectif des Mouvements Citoyens pour la Défense de Droits Humains ( CMCDDH ) fustige l’attitude totalitaire avec laquelle le pouvoir actuel gère la res publica.
« Nous, activitstes de droits humains, réunis dans collectif de fait, rupostons contre toutes dérives dictatoriales dont fait preuve le régime actuel », lit-on dans un communiqué de ce mouvement parvenu le 30 mai à mai-ndombenews.net
Ce regroupement citoyen estime que cette situation est une preuve d’un recul démocratique et dénonce la violation des droits de certains acteurs politiques et sociaux de la République.
« Ayant constaté une succession de violations des droits humains de certains acteurs politiques et sociaux qui est une preuve d’un recul démocratique, nous observons ce qui suit:
L’ enlèvement du conseiller spécial de M. Moïse Katumbi Chapwe, candidat au scrutin de décembre 2023. Ce fait est sans doute une entrave à la démocratie et à l’ État de droit.
Nous constatons depuis un temps l’acharnement dont les opposants sont victimes, à l’instar du candidat président Moïse Katumbi empêché d’accéder à la Province du Kongo-Central en toute violation de droit de libre circulation des citoyens sur l’étendue de la République, conformément à l’article 30 de notre constitution », constate le CMCDDH
Et d’ajouter : « les manifestations pacifiques de l’opposition de 20 mai dernier, violemment réprimées pourtant l’article 26 de notre constitution accorde le principe de la liberté de manifestations tout en informant l’autorité urbaine. La fermeture du média CML13 en toute intolérance dont le DG Louis France Kuzikesa, journaliste fait objet de toutes sortes de menace à l’atteinte à son intégrité physique suite à ses analyses politiques ».
Face à cette situation, le CMCDDH qui joue un rôle de sonneurs d’alarme contre toutes les anti-valeurs dans la société, appelle la population à la mobilisation et l’éveil citoyen pour faire face à ce fléau de dictature.
A. SHINGA