La réponse à cette question préoccupe de plus en plus à l’opinion provinciale. Car, plusieurs rumeurs émanant de certaines personnes de l’ entourage du président de l’Assemblée provinciale du Mai-Ndombe, ont imaginé qu’une démarche de destitution du Président Makombo était sur le point d’être amorcé. Et ce, après que quelques députés provinciaux ont voulu voir clair sur la gestion du patron de l’Assemblée provinciale.
« On a écrit et il accusé réception, tout en signifiant qu’il va porter l’affaire à la plénière. Voilà où nous nous sommes limités », témoigne un député provincial.
Pour certains analystes, il y’a de l’agitation et une peur bleue dans le camp Makombo.
En effet, tout est parti d’une démarche constitutionnelle du contrôle du numéro 1 de l’Assemblée provinciale. Et ce, conformément à l’article 174 du règlement d’ordre intérieur de l’ institution qu’il gère.
Une disposition qui poserait un problème d’interprétation dans le camp de Léonard Makombo. À en croire un autre élu provincial, Il n’y a pas d’incompréhension.
» L’ alinéa 3 de cet article est clair là dessus. 1/4 de Députés peut décider d’effectuer ce genre de contrôle sans passer par la plénière. Toutefois, les conclusions dudit contrôle seront délibérées en plénière », précise-t-il.
Dans un message rendu public sur les réseaux sociaux, le député provincial Nkoso KEVANI Lebon a expliqué qu’il y’a une nette différence entre un contrôle -information et contrôle -Sanction. Suivant ses explications, le contrôle voulu par des députés à l’endroit du président Makombo ne pourra pas aboutir à une sanction. Car dit-on , cela relève du contrôle-information càd ceci n’amène pas à une motion de défiance, motion de censure ou encore à une résolution de déchéance.
Il sied de rappeler que cet article stipule qu’ au cours de l’exercice budgétaire, la gestion tant administrative que financière de l’Assemblée provinciale est soumise à deux contrôles trimestriellement aux fins de s’assurer de la bonne marche de l’institution.
Ce contrôle est assuré par une commission ad hoc composée de six Députés et un administratif, tous désignés par la plénière.
Toutefois, à l’initiative d’un quart des Députés, ce contrôle peut être effectué à tout moment que le besoin se présente.
Orman BOLA