Les exactions s’accentuent à Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe, du jour au jour. Et ce, suite aux actions minimales menées par l’État congolais.
En effet, les assaillants du groupe terroriste » Mobondo » continuent à opérer dans le territoire de Kwamouth. Ces hommes armés ont enlevé 14 personnes dans la nuit de dimanche dernier au village Mulunu et 4 autres au village Mumbele; un otage a été retrouvé déjà mort le lundi 17 avril dernier, apprend-t-on.
Le président de la société civile de Kwamouth explique que plusieurs des otages sont des retournés qui avaient trouvé refuge au village Boku, chef-lieu du groupement Bateke-sud.
« Après les attaques, ils ont trouvé que la sécurité revenait à Boku. Une grande population résidait à Boku. Quand on lance un cessez-le-feu, elle a tenté d’aller vérifier si réellement il y a cessez-le-feu dans leurs villages natales et habituels, donc les habitants de Mulunu et de Mumbele. Ces personnes étaient déjà assiégées par les agresseurs qui les ont capturés, 18 personnes au total. Dans le village Mulunu, c’est 14 personnes et Mumbele 4 personnes dont l’une déjà décédée », renseigne Martin Suta, président de la société civile de Kwamouth.
Face à cette situation précaire dont la finalité semble très loin, la société civile exige le renforcement des éléments de force de l’ordre et sécurité à Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe.
A. SHINGA