L’étudiante Ralice MPISOMI LOKONDA a remercié son encadreur, l’ingénieur Stephin MBOKOLO Mbaka. Et ce, après avoir défendu son mémoire axé sur les ressources halieutiques sur le lac Mai-Ndombe, le 12 octobre dernier à Inongo, chef-lieu de la province du Mai-Ndombe.
«Je remercie très profondément l’Ass Ir stephin MBOKOLO MBAKA , qui malgré ses multiples occupations, s’est donné et s’est dépensé pour que cette étude ait son fond et sa forme. Le présent travail que nous avons la prétention et l’honneur de vous présenter est intitulé : ‹‹ Apport managérial sur la gestion des ressources halieutiques dans le lac Mai-Ndombe, cas des ports Isaka, Nkolenzoba et Mpotemange››. La protection des ressources Halieutiques passe par une gestion rationnelle et une exploitation durable nécessitant un contrôle effectif et une traçabilité tout le long de la chaîne de valeur afin d’assurer le respect des règles régissant cette exploitation. L’utilisation de ces ressources halieutiques souleve donc la question de leur durabilité. En effet, une exploitation élevée des poissons peut les menacer vers la diminution locale», a dit Ralice MPISOMI LOKONDA.
Et de poursuivre : «l’objectif global assigné durant cette recherche se focalise par l’étude des enjeux majeurs liés à la rareté des ressources halieutiques et particulièrement les poissons qui contribuent dans l’alimentation et la création des revenus pour la population d’Inongo. Ainsi Il faut évaluer l’état
d’écosystème aquatique des ports de la ville d’Inongo et de vérifier le niveau de connaissance de la population sur le danger relatif à la mauvaise gestion des ressources halieutiques, si réellement elle s’approprie la gestion responsable. Notre travail a été subdivisé en quatre chapitres dont le premier aborde la revue de la littérature, le deuxième décrit le milieu et explique le matériel et méthode utilisés pour obtenir les résultats ; le troisième parle de la gestion des ressources halieutiques ; et le quatrième présente les résultats et la discussion. Une conclusion et les suggestions mettent fin à l’étude».
L’étudiante a utilisé la méthode de l’observation (description, analyse et
synthèse) appuyée par la technique d’enquête par questionnaire et par des interviews, réalisée auprès de 300 pécheurs sélectionnées durant une période de 2 ans. Les données ainsi obtenues
ont fait l’objet de traitements statistiques.
Les résultats obtenus montrent que
la population de la ville d’Inongo à peu de connaissance sur la gestion des ressources halieutiques ; les causes de la raréfaction des ressources dans les ports de la ville résident par le manque de management, de pêches illicites, l’ inapplicabilité des lois sur la gestion des ressources halieutiques, l’ absence de l’éducation environnementale.
Dans le même ordre d’idées,
les moustiquaires et filets maillants sont les instruments de pêche les plus préférés par les pécheurs à cause du coût moins élevé et la facilité de capturer même les alevins ; la pêche illicite et manque de management sont l’une des causes de la raréfaction des ressources halieutiques et dégradation des écosystèmes lacustres des ports de la ville d’Inongo ;
De ce qui précède, cette lauréate désormais licenciée en gestion de l’environnement et gestion durable, a suggéré qui suit que le gouvernement mette en place la pèches en cages flottantes sur le lac et crée des étangs piscicoles pour éviter la raréfaction des poissons et dégradation des écosystèmes aquatiques ; qu’il puisse promouvoir le système de valorisation locale des poissons et renforce le management dans ce secteur.
RÉDACTION