Marcel Malanga, fils biologique de Christian Malanga tué le 19 mai dernier lors d’un coup d’État déjoué par les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a affirmé, le vendredi 05 juillet 2024 devant le tribunal, avoir été mêlé par force, dans une affaire pour laquelle il ne connaissait pas les tenants ni les aboutissants.
Âgé de 22 ans, Marcel Malanga dit avoir été réveillé tard la nuit du 19 mai dernier par son père, à lui ordonnant de porter une arme, pour visiter la résidence de l’ancien ministre d’État en charge de l’économie, Vital Kamerhe, peu avant d’attaquer le palais de la nation, dans lequel se trouve le bureau du travail du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi.
«Je suis venu non pour faire un renversement du pourvoir mais pour rendre visite à mon père, que j’avais vu pour la dernière fois en 2021. Un parent qui m’a quitté à l’âge de 16 ans», a-t-il lâché avant de conclure : «j’étais venu en RDC par l’entremise de mon ami Ami Taylor Thompson sous l’invitation de mon papa. Et, je ne savais pas qu’il avait des ambitions politiques de ces couleurs».
Au total, 51 personnes accusées, y compris Marcel Malanga, sont poursuivies pour avoir voulu renverser le pourvoir institutionnel. Elles sont toutes détenues à la prison militaire de Ndolo pour un procès à leur charge qui a débuté le 07 juin 2024.
Christivie WABI/CE