Le président du Congrès National Africain pour le Réveil du Congo (CNARC) s’est rendu au cimetière de la guerre des six jours, peu après l’atterrissage de son avion dans la ville de Kisangani, le jeudi 29 décembre dernier.

Accompagné de toute sa délégation et la population Tshopolaise, Aimé Pascal Mongo Lokonda a rendu un vibrant hommage à toutes les victimes de
La guerre des six jours avant de déposer une gerbe des fleurs sur une tombe symboliquement.

« Il faut pleurer avec ceux qui pleurent….les gens qui sont ici, un jour, nous seront aussi comme eux, sous la terre. Ils n’ont pas mérité de mourir de la sorte. Ils ont été tués par deux armées, qui se sont données le luxe de se battre sur notre sol ici a Kisangani. Il était important pour moi, en tant que chrétien, une fois ici dans cette ville des Martyrs , de saluer la mémoire de ces héros. Ils sont parti à cause de la barbarie et la cruauté des gens ,qui ignorent que la vie humaine est sacrée », a expliqué ce natif de la province du Mai-Ndombe.

Selon lui, ce geste reste plus important que le meeting ou d’autres activités prévus dans son agenda à Kisangani.

« Plus jamais ça. Non seulement que nous refusons que deux armées se battent au Congo, mais plus jamais de guerre dans notre pays. Ceux qui refusent de comprendre, ils verront comment la nature va s’occuper d’eux », a prévenu Aimé Pascal Mongo Lokonda. Ce leader politique a laissé une enveloppe de plus ou moins 1000$ aux représentants des victimes.

La guerre de six jours est une succession d’affrontements meurtriers entre l’armée ougandaise et rwandaise à Kisangani, qui s’est déroulée du lundi 5 au 10 juin 2000.

D’après le groupe Justice et Libération, une association des droits de l’homme basée à Kisangani, les affrontements causèrent environ 1 000 morts et au moins 3 000 blessés dont la majorité dans la population civile.

L’évènement est nommé « guerre des six Jours » car il a duré six jours mais aussi parce qu’il a duré du 5 au 10 juin comme la guerre des Six Jours entre Israël et la Ligue arabe en 1967, apprend-t-on.

Orman BOLA

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