[ Après la publication des résultats de la présidentielle du 20 décembre dernier, Ndlr] , nous demandons premièrement au président de la République, comme étant médiateur, de tenir compte du poids politique de chaque province, dans la répartition des postes au sein du gouvernement, de tenir compte des pourcentages obtenus dans la province du Mai-Ndombe. Personne n’ignore que la province du mai-ndombe s’est mobilisée comme un seul homme pour la réélection de Fatshi.
Nous ne venons pas du néant. Nous venons des élections qui ont été l’occasion de placer une planification stratégique en ordre utile pour la réélection du président de la République et qui lui confèrent un caractère de représentativité assez large. Faisant partie de la population du Mai-Ndombe qui a obtenu les pourcentages de manière la plus significative, nous réclamons une présence assez remarquable dans le futur gouvernement.
Il serait important de faire ce partage-là en passant par une formule mathématique de pourcentage obtenu dans chaque province par rapport à la représentation au niveau du parlement.
La province du Mai-Ndombe a toujours été dans l’opposition, cette fois-ci, elle a fait confiance au pouvoir et a voté plus de 96% pour le candidat numéro 20 Félix Tshisekedi. Notre souci est que le président de la république veille sur l’équité sociale distributive. La province du Mai-Ndombe doit avoir des représentants valables au gouvernement.
Nous encourageons les leaders de notre province du Mai-Ndombe d’éclairer leur leadership avec une puissance de management considérationnel au niveau national en vue de concourir au partage équitable des postes pour la gestion efficace et efficiente du pays.
Nous ne voulons pas ceux qui ne veulent pas voir les jeunes émerger, alors c’est une politique du crabe. Unissons nos efforts pour le développement de notre pays.
Ir Stephin MBOKOLO